La cavité

photo: asso Bartade

Depuis la Préhistoire, la Baume Bartade a été occupée par l'homme, qui l'a amenagé en bergerie, afin d'y refugier son bétail.
La baume était bien cachée entre les broussailles, dont la Bartade, vocable du patois de Basse-Ardèche, tire certainement son nom.
Sinon, l'Etymologie du nom "Bartade" viendrait de l'occitan "barade", voulant dire "mur d'enceinte", venant lui-même de "barar", le verbe occitan "fermer". En effet, des murs de pierre sèche enserrent l'entrée de la cavité et coupent le début du porche en deux. Mais cela pourrait aussi venir du mot "bartasse"... finalement: on ne sait pas !!



Sa découverte présente un important intérêt scientifique. La grotte de la Bartade montre le reste de la partie hypogée d'une ancienne circulation souterraine, laquelle date vraisemblablement du début de l'incision du canyon de l'Ardèche au Néogène.
Pour mieux aborder la formation endokarstique des zones sommitales arasées du plateau de St Remèze, une nouvelle approche géologique et géochimique a été menée pour mieux appréhender les processus physiographiques de cette évolution entre l'Eocène inférieur et l'Oligocène. 

Nous avons le plaisir d'annoncer la publication d'un nouvel article de la main de Joël Jolivet sur l'évolution karstique de l'anticlinal de Saint Remèze durant le Paléogène (Ardèche - France). Cette publication couronne le travail intensif des dernières années de Joël Jolivet et est téléchargeable ici.
auteurs: JOLIVET Joël (1), PEUBLE Steve (2), PARAN Frédéric (2), GALLICE Frédéric (2), VAN DEN BROECK Erik (1), GRAILLOT Didier (2)
(1) Association Nature-Témoin - 30760  Issirac France
(2) Mines Saint-Etienne, Univ. LYON, CNRS, Univ. Jean Monet, Univ. Lumière Lyon 2, Univ. Lyon 3 Jean Moulin, ENS   Lyon, ENTPE, ENSA Lyon, UMR 5600 EVS, Centre Spin, F - 42023 Saint-Etienne France


photo: M. Leroy / G.A.S.O.i.L.


La première version des 262 m de la topo de la grotte de la Bartade est levée par Michel Rosa, Michel Masse et Gilbert Platier pour un dénivelé de -22 m et un article sur la découverte ont été publié dans le Tubes n° 26 de 2006, édité par le Comité Départemental de Spéléologie de l'Ardèche (CDS07).


Le 29 décembre 2010, une topographie au DistoX est réalisée par Patrick Serret, Michel Rosa, Maxime de Gianpietro. Le développement est de 380 m avec la découverte de 2 nouvelles salles. Cette topographie est disponible au téléchargement grâce à la mise en page de Ludovic Mocochain.



Les dernières 25 m de découvertes de 2 petites salles (Serret/Lucot/Litjens) menant plein sud datent du 7 février 2012.